Définition : Technique de marketing utilisée dans le but de se donner une image écologique trompeuse.
En effet, certaines entreprises jouent sur la corde sensible de l’écologie en mettant en avant des préoccupations environnementales bien loin, en réalité, de leurs pratiques. Cette démarche mensongère est censée améliorer leur image.
Désinformation
Le greenwashing utilise des outils de communication faisant croire à une préoccupation environnementale, voire à une démarche de développement durable. Les publicités mettant en avant une plantation d’arbres pour compenser une empreinte carbone sont quotidiennes, tout comme celles sur l’utilisation des énergies renouvelables ou des matières écoresponsables… La démarche serait louable si cela ne concernait pas un pourcentage infime des produits finis concernés par cet argument.
Quelles sont les techniques du greenwashing ?
1. Une communication qui détourne l’attention
2. Un manque de transparence
3. La création de faux labels
4. Le mensonge ou l’omission
5. Un packaging trompeur (belles images, couleurs naturelles…)
Quelle alternative au greenwashing ?
Cette fausse couche de vert appliquée à des fins publicitaires est répréhensible, alors que le vrai marketing durable est lui totalement louable. Comme l’association de mots l’indique, le marketing intègre à sa démarche les principes du développement durable. L’objectif réel est bel et bien de réduire l’impact environnemental du marketing lui-même !
Le marketing durable embarque avec lui les 3 préoccupations du RSE :
– Environnementale : nos modes de vie modernes ne doivent pas entacher le renouvellement de la ressource naturelle et des écosystèmes.
– Sociétale : le personnel doit être au centre des préoccupations, avec des actions en sa faveur.
– Économique : avec des tarifs et des rémunérations à la juste valeur.
Le marketing responsable est-il digital ?
Communiquer sur les canaux les plus fréquentés aujourd’hui semble le meilleur moyen : nous passons 2 fois plus de temps sur le web qu’il y a 10 ans. Le papier perd du terrain au profit des landing pages, des contenus SEO friendly et des réseaux sociaux. Cependant, l’impression elle aussi se fait responsable, et un juste équilibre entre print et digital est possible.
Quoi qu’il en soit, n’oublions jamais que la com’ pour la com’ ne suffit plus à convaincre. L’histoire doit être sincère avant tout et être délivrée avec honnêteté.